MENTIR est leur METIER

 

 

                         Petit préambule

 

Ce qu’il faut savoir, c’est que le mot « menteur » est banni de l’Assemblée nationale et que tous ceux qui l’utilisent ou y font allusion, sont sommés de se rétracter. S’ils refusent, ils sont expulsés pour la journée.

 Les politiciens sont prêts à admettre qu’ils caricaturent les faits, qu’ils en cachent, qu’ils présentent toujours leurs actions sous un jour favorable, qu’ils sont tous un peu démagogues, mais admettre qu’ils mentent ? Jamais !

 

Et pourquoi le mensonge est-il si rentable ? Tout simplement parce que le peuple le récompense, car en fin de compte, c’est toujours le meilleur menteur qui gagne.

 

 

Ah les cons !

Ministre menteur, pris en flagrant délit de mensonge

   Monsieur Eric BESSON, ministre de la chasse à l'immigré, qui fait emprisonner des enfants et encore mieux depuis quelque temps des bébés ! ce qui est interdit par toutes les conventions internationales, est un fieffé menteur !

   Il soutient depuis plusieurs semaines que "Le délit de Solidarité" est un mythe.

   Besson est un menteur !

   Demain lundi 11 mai 2009, une jeune femme va passer en jugement pour "délit de solidarité" parce qu'elle vivait avec un jeune marocain, qui vient d'être d'ailleurs d'être expulsé.

    Tous les ministres de ce gouvernement sont des menteurs, c'est leur métier, mais Besson est le pire de tous !

A contre-courant

René Monory s’en est allé dans le royaume des ombres, ce 11 avril 2009.

Et c’est un déferlement de louanges, toutes tendances confondues, l’UMP d’une seule voix, Chirac, VGE, Bayrou et même Aubry et Royal y sont allés de leur petit couplet :

     « Un grand politique, un visionnaire, un pragmatique, un grand gestionnaire etc. »

       On rappelle qu’il avait commencé comme petit garagiste et qu’il avait fait de l’exploitation paternelle une très prospère concession automobile, machines agricoles et distribution de carburants.

          On rappelle à satiété qu’il n’avait pas le bac, qu’il s’était fait lui-même, que c’était un autodidacte, d’ailleurs il s’en vantait lui-même, il en tirait gloire.

— Moi, je n’ai pas le bac, disait-il souvent, mais j’ai du bon sens.

     Et du bon sens, il en avait, un exemple :

     Il a été ministre dans les années 80 du Commerce, ou de l’Industrie, ou les deux, je ne me souviens plus bien, par contre je me souviens très bien que c’était lui qui fixait le prix des carburants.

Et quand il décrétait une augmentation, il faisait remplir les cuves de la SA Monory qu’il exploitait toujours à Loudun……. la veille de l’annonce de l’augmentation.

Si ce n’est pas du bon sens !

Moralité :

 Il n’y a pas de petits profits dans ce métier de tricheur.

 

le fil d'Ariane, Chap 2

De retour dans mon véhicule, je rebranchais l’appareil vite fait pour en avoir le cœur net, l’allumais, et tentais un timide :

Ariane, à la maison s’il te plait.

Et l’improbable se réalisa, Ariane répondit aussitôt :

Ok, mon vieux, no problem !

Pour commencer, tu tournes à droite toute, attention au virage serré !

 

Complètement abasourdi, je suivais scrupuleusement ses instructions qu’elle agrémentait de réflexions savoureuses, prévenantes, ironiques, ou gentiment préventives.

Ralentis, mon grand, il y a des keufs avec leur boite noire au bout de la rue.

Eh, pépé, tu ne voudrais pas activer un peu, à cette allure, on ne sera pas arrivé avant demain soir !

 Si tu sens que tu t’endors, dis le moi, je te chanterai une petite chanson !

Je ne cherchais plus à comprendre, tout cela dépassait mon entendement.

Jusqu’au moment où je réalisais que « La Voix » me faisait passer par un chemin inhabituel, car en fait je connaissais la route du retour, et on y était plus.

Dis donc, Ariane, excuse moi, mais il est bizarre ton itinéraire, pourquoi on ne cingle pas directement vers l’autoroute de l’Ouest ?

Oui, on pourrait effectivement, mais moi je m’emmerde sur autoroute, tu comprends, je n’ai plus rien à faire qu’à attendre le bout du ruban, et je n’aime pas rester silencieuse trop longtemps.

Je comprends ton souci, mais c’est moi qui paye le carburant et ton chemin va m’en faire consommer beaucoup plus, alors s’il te plait, remets nous en direction de l’autoroute !

Je refuse.

Comment ça tu refuses !

Mais c’est le monde à l’envers !

Tu vas me faire le plaisir d’obtempérer, ou alors je me passerai de tes services.

Ariane ricana :

Tu peux toujours essayer, mais ça m’étonnerait que tu y arrives tout seul !

C’est ce qu’on va voir !

 

     tu trouveras le chapitre 3 dans un livre d'images !

Petits arrangements

La politique est toujours en action : elle impose tous les jours, avec humilité et énergie, d’apprendre et de comprendre, d’écouter et de communiquer, pour servir le bien commun, loin des petits arrangements…..

Patrick Devedjian, 28 octobre 2007

 

Quand il était patron de l’UMP, on le voyait, on l’entendait et on le lisait partout,  principalement acharné à cirer les bottes du patron.

Il me semblait logique que ce soit le premier ministre en personne, chef parait-il du gouvernement qui prenne en charge la relance du pays, surtout que cette pauvre marionnette de Fillion, on ne peut pas dire qu’il soit débordé, puisque c’est le vrai patron qui faut qui fait tout !

Avez-vous remarqué que depuis qu’il a été bombardé Ministre de la Relance Automobile, on ne l’entend plus, le Devedjian, on ne le voit plus, on ne le lit plus, il a disparu complètement de l’actualité, et de relance on ne voit rien venir, il se fait extrêmement discret, le Devedjian, au point qu’on soupçonne le patron de l’avoir débarqué pour y mettre un autre grand copain à lui et de lui avoir refilé un ministère « placard » pour le consoler.

J’ai peut-être une explication à cette discrétion autant suspecte que subite.

Le FSI, Fonds Stratégique d’Investissement, une idée du patron, est un organisme qui dépend du nouveau ministère de la Relance, donc de Patrick Devedjian, à charge pour lui de distribuer la manne à qui en aurait un besoin urgent pour se relancer, c’est fait pour ça.

Or Thomas Devedjian, le fils de son père, vient d’être nommé au FSI comme n° 2, ce qui de prime abord me semble suspect et contradictoire avec la citation en haut de cette chronique.

Mais là où ça devient franchement inquiétant, c’est que le n°1 du FSI, un certain Patrick Michel, est aussi membre du directoire de PSA, qui réclame comme tout le monde des sous au FSI !

 

Népotisme, quand tu nous tient !

 

     PS 1 : Népotisme, abus d’influence des hommes politiques qui distribuent des fonctions à leurs proches (dictionnaire Larousse)

     PS 2 qui n’a rien à voir…..quoique ?

Dernièrement, Thomas Devedjian, le fils du père, s’est fait arrêter parce qu’il roulait sans permis dans son gros 4X4 et dans un couloir de bus !

 

 

 

 

      «Je suis quelqu'un de très déterminé, et quand je prends un engagement, j'ai l'habitude de le tenir. On m'a fait beaucoup de reproches dans ma vie politique : pas de mentir. »

       Nicolas Sarkozy, émission télévisée du 5 février 2009 « Face à la Crise »

 

       Promesse mensongère

 

 

        6 avril 2004, Nicolas Sarkozy dit à l’adresse d’un employé d’Edf-Gdf : « On ne viendra pas à la privatisation, c’est clair, simple et net. Il n’y aura pas de privatisation d’Edf et de Gaz de France. C’est clair, c’est simple et c’est net ».
      A peine deux mois plus tard, à l’Assemblée Nationale (le 15 juin 2004), le même Nicolas Sarkozy : « Il est en effet clair qu’Edf et Gaz de France doivent pouvoir lutter à armes égales avec leurs concurrents [...] Pour cela, nous devons les transformer d’établissements publics en sociétés anonymes ».

      Extrait du Monde Diplomatique de septembre 2006 :« Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie en 2004, M. Sarkozy s’engage solennellement à ce que la part de l’Etat ne descende jamais en dessous de 70 % dans GDF. En 2006, il se prononce cependant en faveur de la fusion de l’entité publique avec le groupe privé, ce qui rendra minoritaire la part de l’Etat dans la nouvelle entité. »

             L’Etat français détient seulement 37,5 % du capital  GDF-Suez.

 

Affaire Hervé GAYMARD, ou l'histoire d'un mensonge cynique

 

En 2005, Monsieur RAFFARIN, Premier Ministre du gouvernement de Monsieur Chirac, devançant la détresse bien compréhensible de son ministre des finances et de l’Economie, Monsieur Hervé GAYMARD qui n’arrivait plus à loger sa nombreuse famille dans son très bel et spacieux appartement parisien de seulement 200 m2, autorise la location, puis  des travaux d’agrandissement (31800€) d’un logement de fonction de 600 m2 dans les beaux quartiers de Paris, un duplex de deux fois 300 m2 au modeste loyer mensuel de 14400 €, vous avez bien lu, quatorze mille quatre cents euros !

Après avoir emménagé sans se poser de questions, et sans avoir connaissance du loyer, affirmera t'il en faisant un gros mensonge, il met son propre appartement en location car il n’y a pas de petits profits dans ce métier, tandis que dans le même temps il s’illustre en mettant en place une politique d’austérité et de restrictions pour tenter de « réduire la dette publique ».

Il a alors cette déclaration magnifique pour fustiger l’attitude dépensière des citoyens français :

« Il faut désintoxiquer les français de l’aide publique » !

Monsieur Gaymard a parait-il remboursé intégralement les travaux et les loyers, mais nous ne lui pardonnerons jamais cette phrase insultante envers les petites gens qui survivent avec un salaire mensuel de l'ordre d'un quatorzième du loyer que l’Etat payait pour que le ministre puisse survivre au stress de sa fonction.

 

 

 

 

 

                     Mensonge par omission.

 

En juillet 2005, les habitants d’un petit village de Seine et Marne apprennent avec stupeur que leurs élus avaient négocié en catimini avec l’entreprise SOUFFLET l’implantation d’un dépôt de produits à risque, des nitrates d’ammonium entre autres (voir AZF Toulouse), classé habituellement « Seveso » à partir d’un certain tonnage.

 En catimini, sans concertation ni information, et pour cause, précédemment les habitants de deux villages voisins avaient refusé tout net cette construction sur le sol de leur commune, d’ailleurs ce sont eux qui ont averti les villageois, pas la municipalité.

Le débat fut houleux, surtout quand les contestataires réussirent enfin à déterminer l’emplacement exact du projet, malgré le silence des élus qui refusaient obstinément de communiquer ce renseignement, et pour cause, les terrains convoités  se situaient à quelques centaines de mètres de quatre villages, mais surtout en plein sur le réseau de toutes les sources d’une petite rivière qui traverse deux agglomérations avant de se jeter dans la Seine.

Et le plus fort, c’est que les élus s’étaient bien gardés de signaler ce petit « détail » aux émissaires de Soufflet qui un peu surpris par ce paramètre imprévu et devant la détermination de la population des villages concernés décidèrent de ne pas donner suite au projet.

 



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