Société INFOS

Spécial Murs de la Honte

A propos de Sida

 

En France, il y a beaucoup d’associations très actives dans la lutte contre la maladie, comme « Le SIDACTION » ou AIDES qui sont les plus connues.

Il y a aussi « SOLIDARITE SIDA » qui n’apparaît dans les médias qu’à l’occasion des SOLIDAYS, ces 3 jours fabuleux de concerts non stop organisés sur l’hippodrome de Longchamp, fin juin.

Mais une des activités moins connue et pourtant essentielle de cette association est de récolter sans relâche des fonds pour financer des projets importants de traitement et de prévention en Afrique.

Le mieux est de consulter le site de l’association

                       http://www.solidarite-sida.org/

et si le cœur vous en dit, de faire un don au

               http://www.fonds-afrique.org/

sachant qu’un reçu vous sera retourné à joindre à votre déclaration d’impôts.

Quelle école demain ?

L'Ecole publique selon DARKOSY
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Le fil d'Ariane, Chap 7

Après un petit silence, la Voix se fit de nouveau entendre.

— Paco, je suis flattée, cette description me convient parfaitement, mais pour le moment il faudra te contenter de ma voix.

— Pour le moment ? Qu’entends tu, jeune fille,  par « pour le moment »?

 Tu excites ma curiosité au plus haut point, « pour le moment » veut dire pour moi « momentanément », et il n’y a rien de définitif dans cet adverbe, sauf dans la bouche de nos homme politiques, mais pour les gens normaux, ça veut dire que ça va changer dans un certain temps, ça veut dire que peut-être un jour j’aurai plus que ta voix à admirer !

Un silence gêné, puis :

— Oh tu sais, j’ai dit ça comme ça….

Je jubilais, à l’autre bout du tuyau ce devait être la panique, j’en étais sûr, alors je poussais mon avantage tout en réduisant ma vitesse histoire d’avoir le temps de débrouiller cette affaire avant « l’arrivée à destination ».

— Ah non ! Tu as bien dit « pour le moment », j’en suis certain, alors je veux et j’exige qu’après ce « moment » tu te transformes  par exemple en …, au hasard, Gina Lollobrigida, dont l’esthétique correspond très bien à ta voix.

— C’est qui cette Gina lollo-quelque chose ?

— C’était une très belle actrice italienne des années 60, qui avait de beaux roploplos et plein d’autres charmes.

 

Dans le souterrain secret planqué sous les Rocheuses, je devinais que c’était le branle bas de combat, j’imaginais une armée de types en blouse blanche courir de partout pendant que celui qui paraissait le chef hurlait dans un micro :

« Trouvez moi tout ce que vous avez dans la banque de données de « Big Sister » sur une certaine Gina Lollobrigida, et fissa-fissa ! »

« Mais c’est qui cette Gina Lollo-quelquechose », entendait–on de tous les coins de la grande salle peuplée de pupitres style NASA, d’écrans plasma et d’appareils bizarres, et le chef répétait après moi :

« C’est une actrice italienne !

Des années 60 !

Très belle !

Avec de gros lolos ! »

 

Et j’imaginais aussi des petits hommes verts dans une soucoupe volante quelque part dans le cosmos, qui s’agitaient en sautillant et je traduisais les ordres éructés par un gugusse avec un casque bardé d’antennes frétillantes :

« Trouvez moi dans les archives terriennes tout ce que vous pouvez sur une femelle du nom de Ginalolabrijado, non jinolalobragada….Bordel de merde ! Repassez moi l’enregistrement, ces Terriens ont vraiment des patronymes imprononçables !"

"Oui, tout de suite, grand chef XVLTQZJK/SD !"

"C’est ça, Gi-Na-Lo-Lo-Bri-Gi-Da, c’était une terrienne actrice de cinéma dans les années 21 trillions et des poussières, signe caractéristique : de gros nichons, comme ils disent ces terriens dégénérés qui ne sont qu’une sous-race de gros cochons. »

 

Rien qu’à l’évocation du merdier que je venais de mettre dans le laboratoire secret ou dans la galaxie la plus proche, je ne pus m’empêcher de me mettre à glousser comme une poule en folie, la voiture tanguait quelque peu au point qu’Ariane me cria d’une voix angoissée qui n’avait plus rien de charmeur :

— Mais fais donc attention, reprends toi, tu vas finir par nous mettre dans le fossé !

Le calme revenu, je continuais ma route à petite vitesse tout en attendant la suite, car j’en étais sûr, il allait y avoir forcément une suite.

 

      A suivre,

Tout nouveau, tout beau !



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